lueurs 7 - 2017 - huile sur toile (80 x 80 cm)
jeudi 28 décembre 2017
lundi 18 décembre 2017
samedi 9 décembre 2017
vendredi 1 décembre 2017
Ecposition RADIANCE à Saumur - installation
Installation de mon expo RADIANCE hier, à la galerie Hémisphère.
Très bel espace et très bel accueil de Marine Chevalier.
Moment très touchant. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de voir autant de mes toiles dialoguer ensemble...
Très bel espace et très bel accueil de Marine Chevalier.
Moment très touchant. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de voir autant de mes toiles dialoguer ensemble...
lundi 27 novembre 2017
lundi 20 novembre 2017
Radiance - un texte de nathanaël flamant
Radiance
Par l'attention excessive du peintre, on aura vu la lumière jouer sur les choses, on l'aura vue représenter sa propre force agissante à travers des icônes, des scènes spirituelles ou la simple lumière du jour, on l'aura vue luire en tant que flamme ou astre, mais elle, on ne l'aura jamais peinte.
Tant que la lumière fut objet, elle plongea le peintre dans l'excessive souffrance de sa quête, jusqu'à l'obscurité de son oeil, la peinture touchant l'art aveugle.
De là, dans cet abîme de nuit de l'épreuve, Lucia Diris s'est réveillée l'oeil clair, l'oeil clair s'est ouvert en elle, un oeil qui n'est pas des yeux mais de la lumière elle-même.
Alors son peintre, délivré de l'objet-lumière, n'éprouvant plus l'effort de peindre, s'est fait le don du cristallin, donnant sa lumière, que ce soit de son immobile point d'appui ou de sa vitesse en mouvement.
Évidemment, mystérieusement, radiance.
Par l'attention excessive du peintre, on aura vu la lumière jouer sur les choses, on l'aura vue représenter sa propre force agissante à travers des icônes, des scènes spirituelles ou la simple lumière du jour, on l'aura vue luire en tant que flamme ou astre, mais elle, on ne l'aura jamais peinte.
Tant que la lumière fut objet, elle plongea le peintre dans l'excessive souffrance de sa quête, jusqu'à l'obscurité de son oeil, la peinture touchant l'art aveugle.
De là, dans cet abîme de nuit de l'épreuve, Lucia Diris s'est réveillée l'oeil clair, l'oeil clair s'est ouvert en elle, un oeil qui n'est pas des yeux mais de la lumière elle-même.
Alors son peintre, délivré de l'objet-lumière, n'éprouvant plus l'effort de peindre, s'est fait le don du cristallin, donnant sa lumière, que ce soit de son immobile point d'appui ou de sa vitesse en mouvement.
Évidemment, mystérieusement, radiance.
nathanaël flamant
mardi 10 octobre 2017
Pulsation dans la nuit / Dans le vert se repose
Pulsation dans la nuit - 2017 - huile sur toile (33x24cm)
Dans le vert se repose - 2017 - huile sur toile (33x24cm)
Carnet de de-route
Je pourrais résumer la peinture à une nécessité de voir, ou à une quête du "voir"…
je peins pour « mieux » m’absorber dans la vision là où l’oeil se pose : qu’il soit tourné vers des paysages extérieurs ou vers des états intérieurs, vers des visions abstraites (formes et structures subtiles) ou vers des émotions intenses.
J’aime flirter avec la figuration jusqu’à la lisière de son éclatement, avec le sens jusqu’à sa perte, avec la certitude jusqu’à l’inconnaissance, avec le bruit jusqu’à la porte du silence. C’est peut être à cela que me sert la peinture, à refaire ces pas à chaque fois, du connu vers l’inconnu.
je peins pour « mieux » m’absorber dans la vision là où l’oeil se pose : qu’il soit tourné vers des paysages extérieurs ou vers des états intérieurs, vers des visions abstraites (formes et structures subtiles) ou vers des émotions intenses.
J’aime flirter avec la figuration jusqu’à la lisière de son éclatement, avec le sens jusqu’à sa perte, avec la certitude jusqu’à l’inconnaissance, avec le bruit jusqu’à la porte du silence. C’est peut être à cela que me sert la peinture, à refaire ces pas à chaque fois, du connu vers l’inconnu.
Ces espaces de toile tendue ne sont pas de la peinture ! - un texte d'aurélien réal
Voici
le toucher des touches picturales de soi par l’acte qui utilise ce
médium – ce pourrait être une tout autre
pratique ! – pour se décharger d’une tension anxiogène qui sous-tend
le fond et la surface de nos vies en toile d’énergies écartelées.
Que la raison moderne ait voulu en finir avec la peinture, est une preuve de son arrogance, de son ignorance et de son refus du geste créateur qui, de nous, initialise depuis toujours la puissance d’un retournement cataclysmique, hors normes.
Retournement qui met à jour les formes de nos nuits oppressant l’espace du jour sans espace ni temps.
La peinture ici est une approche par touches du troublant de l’émouvant, au soi de la toile, bordant au figuratif et à l’abstraction le geste de couleur, le magma ou l’épure de lumière.
Il n’est plus question d’opposer figuration et abstraction mais d’être à l’écoute des états de nos psychés qui, de l’extrême tension de la souffrance, appellent désespérément sur la toile la délivrance.
L’acte, chez lucia diris, est empreint du réactif de ce manque porté à son acmé d’urgence intensive…
Peinture tout d’abord de la nuance et de la pudeur, de cet opale silence des couleurs, à l’orage de la pâte, au bondissant animal du désir, pour l’accueillant du vif sauf.
Des volumes, qui sont aussi le possible de son acte, émane l’espace à trois dimensions de la toile en extension – autre-au-même de la nécessité.
lucia diris est contemporaine du sens plastique de l’excès des sens et du sens...
L’acte d’inconnaissance l’éveille à cette intelligence éclairante, surprenante, par les formes couleurs en étale comme la rosée matinale de pigments surexcités à la pointe du pinceau dans la paume des mains ; montées de pâte pour une mise à nu d’où elle ressort exténuée, en larmes, en sueur, voire en nage, livrée seule à cet abandon d’une autre jouissance impudique...
Don de toiles tendues vers vous, vous invitant à éprouver la sensation intime de vos trames d’énergies qui aspirent, elles aussi, à l’imp(a)nsable du plus que jouir.
(aurélien réal)
Que la raison moderne ait voulu en finir avec la peinture, est une preuve de son arrogance, de son ignorance et de son refus du geste créateur qui, de nous, initialise depuis toujours la puissance d’un retournement cataclysmique, hors normes.
Retournement qui met à jour les formes de nos nuits oppressant l’espace du jour sans espace ni temps.
La peinture ici est une approche par touches du troublant de l’émouvant, au soi de la toile, bordant au figuratif et à l’abstraction le geste de couleur, le magma ou l’épure de lumière.
Il n’est plus question d’opposer figuration et abstraction mais d’être à l’écoute des états de nos psychés qui, de l’extrême tension de la souffrance, appellent désespérément sur la toile la délivrance.
L’acte, chez lucia diris, est empreint du réactif de ce manque porté à son acmé d’urgence intensive…
Peinture tout d’abord de la nuance et de la pudeur, de cet opale silence des couleurs, à l’orage de la pâte, au bondissant animal du désir, pour l’accueillant du vif sauf.
Des volumes, qui sont aussi le possible de son acte, émane l’espace à trois dimensions de la toile en extension – autre-au-même de la nécessité.
lucia diris est contemporaine du sens plastique de l’excès des sens et du sens...
L’acte d’inconnaissance l’éveille à cette intelligence éclairante, surprenante, par les formes couleurs en étale comme la rosée matinale de pigments surexcités à la pointe du pinceau dans la paume des mains ; montées de pâte pour une mise à nu d’où elle ressort exténuée, en larmes, en sueur, voire en nage, livrée seule à cet abandon d’une autre jouissance impudique...
Don de toiles tendues vers vous, vous invitant à éprouver la sensation intime de vos trames d’énergies qui aspirent, elles aussi, à l’imp(a)nsable du plus que jouir.
(aurélien réal)
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